Paiements, cash management, communication bancaire, signature électronique,
sécurité, automatisation de processus, intégration de données et applications financières

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dimanche 31 octobre 2010

Passage au SEPA Direct Debit, l’heure des choix (In Business)

Par Vincent Lenglet, responsable Flux et Moyens de paiements chez Steria.
 
Le démarrage en Novembre 2010 du SEPA Direct Debit en France s’annonce comme un non-événement (car, au fond, qui est réellement prêt à émettre du SDD ?) mais l’heure est critique: les créanciers doivent prendre la bonne décision, celle d’une trajectoire structurante. Les critères primaires de ce choix résident dans la maturité des modèles économiques et techniques du créancier mais aussi dans la souplesse des fournisseurs de solutions (...)


Lire le billet complet sur In Business

vendredi 29 octobre 2010

SEPA : Bilan et évolutions à venir (iFinance)

Voilà presque 3 ans que le SEPA a fait son entrée dans le paysage financier européen. Visant à harmoniser les différents modes de transferts financiers (virement, prélèvement et paiement par carte), l’Espace de Paiement Unique en Euros a de grandes ambitions. Mais qu'en est-il dans la réalité ? A l’aube de l’entrée en vigueur du prélèvement SEPA (SDD), quel bilan peut-on tirer de ce vaste projet européen ?

Sans revenir en détails sur le SEPA dans son ensemble (1), il est important de dresser un bilan alors que le projet entre dans sa 2e phase, celle du SDD - SEPA Direct Debit - ou prélèvement SEPA. Revenons donc dans un premier temps sur le SCT - SEPA Credit Transfert - ou virement SEPA avant d'envisager les évolutions potentielles à venir de l'ensemble du projet. (...)

Lire le billet complet dans le blog iFinance

Arrivée du SDD en France : Quelles perspectives ? (Sia Conseil)

Près de 3 ans après le lancement du virement SCT (SEPA Credit Transfer) en janvier 2008, le prélèvement SDD (SEPA Direct Debit) arrive en France le 2 novembre 2010. Si cela marque une nouvelle étape vers le marché unique des paiements en Europe, de nombreuses questions restent ouvertes (...)

Lire le billet complet sur le site Sia Conseil

mardi 26 octobre 2010

Swift se lance dans les certificats d'authentification (reseaux-telecoms.net)

Et voici une solution d'authentification et de signature électroniques de plus. Sur le marché de la confiance sur internet, l'opérateur de réseau interbancaire Swift lance officiellement sa solution de certificats électroniques personnels destinée aux trésoriers d'entreprise.

Baptisée 3SKey, l'offre sécurise les échanges d'informations avec les banques. L'intérêt selon Swift, serait l'intéropérabilité. Elle permet de traiter avec différentes banques via une signature personnelle unique, fonctionnant sur tout type de réseau. On éviterait ainsi la gestion d'un nombre toujours croissant de certificats et de mots de passe pour l'administration de comptes différents auprès de plusieurs institutions financières. L'Europe est la cible initiale de Swift.

Swift ambitionne de remplacer les systèmes de vérification des signataires actuellement utilisés par les banques et de fournir un nouveau (...)

Lire l'article complet sur reseaux-telecoms.net

SEPA Direct Debit, contrainte immédiate et opportunité à long terme (AGEFI Luxembourg)

Quelques années après l'introduction de l'euro fiduciaire (les pièces et billets), le SEPA (Single Euro Payement Area) étend l’harmonisation du marché au niveau scriptural. Le projet SEPA (SCT, SDD, SCF) qui a pour but de rendre homogènes les moyens de paiements européens, en vue de créer plus de dynamisme dans les transactions paneuropéennes, ouvre son deuxième volet, le Direct Debit...

Pour tout savoir sur le SDD, lire l'article complet sur le site de l'AGEFI Luxembourg

SWIFT lance la solution de signature personnelle 3SKey (Communiqué de presse)

Un système d’authentification simple et sécurisé pour les entreprises et les institutions financières

Sibos, Amsterdam, 26 Octobre 2010 – SWIFT annonce le lancement de sa solution de signature personnelle 3SKey. 3SKey sécurise les échanges d’informations avec les banques et permet aux trésoriers d’entreprise de gérer leurs relations avec différentes banques par le biais d’une signature personnelle unique, interopérable sur tout type de réseau. Cette solution permet d’éliminer la complexité de la gestion d’un nombre toujours croissant de certificats et de mots de passe requis pour l’administration de comptes différents auprès d’institutions financières multiples. 3SKey est prête à être déployée et l’Europe en sera le foyer de développement initial.

3SKey remplace les systèmes de vérification des signataires actuellement utilisés par les banques et fournit à l’industrie un nouveau standard de marché pour les signatures personnelles, utilisable à la fois par les entreprises et par les banques. 3SKey est compatible avec la nouvelle solution eBAM (electronic Bank Account Management) mise au point par SWIFT pour la gestion des pouvoirs bancaires.

Ce lancement fait suite au déroulement d’une phase pilote en France à laquelle Société Générale, BNP Paribas, Crédit Agricole, BPCE et HSBC ont participé, ainsi que plusieurs grandes entreprises françaises, Danone, France Télécom, Néopost, Bouygues, Transdev, Ipsen, Servier et Airbus.

« Grâce à la signature personnelle unique, les entreprises et les banques n’ont plus à investir dans de multiples infrastructures propriétaires », a déclaré Luc Meurant, Head of Banking, Supply Chain and Corporate Markets de SWIFT. « 3SKey dispense de la gestion et d’une maintenance complexes de multiples méthodes d’authentification. C’est un gain d’efficacité qui permet également de réduire les coûts et les risques opérationnels.»

Pour Pierre Jalade, VP Treasury d’Airbus SAS: “La phase pilote de 3SKey a été un succès et une opportunité pour Airbus de tester l’acceptation de la solution de certificat SWIFT. Je suis pleinement convaincu que 3SKey sera le standard adopté par toute l’industrie. SWIFT a apporté la réponse la plus appropriée aux besoins d’authentification des trésoriers d’entreprises évoluant dans un contexte international.”

Martine Boutineau, Head Cash Management International & Corporate Cash Management de la Société Générale : « 3SKey nous a aidé à simplifier des processus qui s’avéraient longs pour nos clients. Le pilote a confirmé que les banques et leurs clients entreprises sont prêts à adopter cette solution comme standard pour l’industrie. Nous nous préparons déjà à proposer 3SKey aux entreprises connectées à SWIFT mais aussi à celles qui sont connectées à d’autres systèmes comme EBICS TS en France par exemple».

A propos de SWIFT
SWIFT est une société coopérative qui permet aux membres de son réseau d’échanger des informations financières standardisées et automatiques de manière sure et fiable, et, dès lors, de réduire les coûts, de limiter les risques opérationnels et de supprimer des processus opérationnels inefficaces. Plus de 9500 organismes bancaires, établissements financiers, institutions et entreprises dans 209 pays bénéficient des produits et services et de l’expertise de SWIFT et de sa plateforme de communication sécurisée unique au monde. SWIFT assure l'échange sécurisé de données propriétaires en garantissant confidentialité et intégrité. SWIFT facilite également le rapprochement des acteurs de la communauté financière pour élaborer ensemble des pratiques de marché, définir des standards et envisager des solutions aux questions d’intérêt commun. En utilisant SWIFT, les clients peuvent générer de nouvelles possibilités d'affaires et un nouveau flux de revenus. Pour de plus amples informations, rendez-vous sur swift.com


Contact presse France:
Julien Vuidard
Fleishman-Hillard
Phone: + 33(1) 47 42 91 17
Mail: vuidardj@fleishman.com


Source : Communiqué de presse

Audition publique à la Commission Européenne "Pour une migration complète vers SEPA" (CE)

Les services de la Commission Européenne organisent une audition publique le 17 novembre 2010 à Bruxelles en vue de permettre à la Commission de finaliser sa proposition de règlement de l'Union visant à établir une date-butoir pour la migration vers les virements et les prélèvements automatiques SEPA.

L'inscription en ligne sera possible sur le site de la Commission Européenne à partir de jeudi 28 octobre 2010.

Source : Commission Européenne

dimanche 24 octobre 2010

Sibos 2010, SWIFT donne rendez-vous à l’industrie financière (CFO-News)

Après une escale à Hong Kong en 2009, Sibos, le premier événement mondial dédié aux services financiers, est de retour en Europe pour sa 21ème édition.

Lire l'article dans CFO-News

Frais bancaires : un poste qui peut être optimisé (Décision Achats)

Peu d'entreprises s'intéressent à l'optimisation des frais bancaires facturés par les établissements financiers. Des économies sont pourtant facilement réalisables, comme l'explique Hervé Garabédian, directeur du pôle Finance de Marianne Experts.

Vous avez créé un observatoire des conditions bancaires en France. Dans quelles proportions les frais facturés par les banques varient-ils d'une entreprise à l'autre?
À périmètre équivalent, c'est-à-dire pour des entreprises d'un même secteur d'activité ayant un volume d'opérations identique et appartenant à une même zone géographique, les frais facturés par les banques peuvent varier de 1 à 20! Ainsi, certaines entreprises sont plus vigilantes que d'autres, comparent et renégocient régulièrement les conditions proposées par les établissements financiers. Mais c'est loin d'être la majorité. Or il faut savoir que les banques utilisent ces frais comme une variable d'ajustement et que leurs coûts ne sont pas toujours justifiés par rapport aux services rendus. Pour éviter de payer le prix fort, les entreprises ont donc tout intérêt à négocier ces frais bancaires.

Sur quels leviers une entreprise peut-elle jouer?
Une entreprise peut jouer sur trois leviers. Tout d'abord, un levier technique. Selon le type d'opération et de flux, les banques facturent un service dont le coût peut énormément varier d'un établissement à un autre. Par exemple, pour un ordre de virement, nous avons déjà constaté, à périmètre équivalent, des coûts jusqu'à 30 fois supérieur d'une banque à une autre. Ces différences sont bien souvent injustifiées. Le deuxième levier est d'ordre juridique. Les conditions prévues dans les contrats ne sont pas toujours bien respectées. Certaines pratiques peuvent même être hors-la-loi, et les entreprises ne devraient pas avoir à supporter des frais dans ces conditions. Enfin, le troisième levier est d'ordre purement commercial et s'apparente à un sourcing classique entre plusieurs établissements financiers. Dans les différentes missions que nous avons pu menées, l'action de ces différents leviers ont permis à nos clients de récupérer plusieurs dizaines de milliers d'euros, voire des centaines pour des grandes entreprises.

La hausse des frais bancaires n'est-elle pas justifiée aujourd'hui par la mise en œuvre du projet Sepa (Single Euro Payments Area) dont le but est d'uniformiser, d'ici à la fin de l'année, le traitement des flux bancaires dans la zone euro?
Effectivement, la mise en œuvre du projet Sepa coûte très cher aux banques qui ont dû mettre à jour leurs plateformes technologiques. Logiquement, ces dernières ont tendance à répercuter le coût de ces changements à leurs clients et donc d'augmenter le prix de tel ou tel service. Cela dit, toutes ces hausses ne sont pas justifiées et les différences d'un établissement à un autre varient énormément. Là encore, il appartient aux entreprises de se montrer vigilantes. Il y a beaucoup d'économies à la clé.

(source : Décision Achats)

vendredi 22 octobre 2010

La BCE publie le 7e rapport d’étape SEPA (BCE)

22 octobre 2010

La migration se poursuit malgré le besoin de dates réglementaires de fin de migration réalistes mais ambitieuses

La Banque centrale européenne (BCE) publie ce jour le 7e rapport d’étape sur l’espace unique de paiement en euros ( Single Euro Payments Area, SEPA). SEPA permet aux consommateurs d’effectuer des paiements scripturaux en euros en faveur de tout bénéficiaire se trouvant dans un quelconque pays en Europe, à partir d’un même compte et en utilisant une gamme unique d’instruments de paiement. Actuellement, trente‑deux pays participent à SEPA, plus de 4 400 banques proposent le virement SEPA et plus de 3 000 banques se sont engagées à participer au prélèvement SEPA. La mise en œuvre de SEPA a donc beaucoup progressé. Il est toutefois indispensable que les législateurs européens poursuivent leur action pour que le projet SEPA soit mené à son terme avec succès. De ce point de vue, un calendrier contraignant pour la migration vers les instruments de paiement SEPA accélérera significativement le rythme de la transition, permettant, idéalement, de parachever SEPA d’ici fin 2012 pour les virements et d’ici la fin 2013 pour les prélèvements.

Lire le communiqué sur le site de la BCE

mercredi 20 octobre 2010

Après la monnaie unique, l'espace unique de paiements en euro (ANDESE)

Chronique de Nadia Antonin, ANDESE (Association Nationale des Docteurs ès Sciences Economiques et en Sciences de Gestion)

4 octobre 2010

1. Introduction

Le projet Espace unique de paiements en euro (Single Euro Payments Area/SEPA) lancé en 2002 par la communauté bancaire européenne avec le soutien de l’Eurosystème et de la Commission européenne s’inscrit dans le prolongement du passage aux pièces et billets en euro. Il s’est fixé comme objectif de rendre les paiements électroniques réalisés au sein de la zone euro – par exemple par virement, par prélèvement ou par carte – aussi simples que les paiements nationaux, effectués à l'intérieur d'un même pays. En d’autres termes, cet espace va permettre aux consommateurs, aux entreprises, aux commerçants et administrations de transférer des fonds en euro dans les mêmes conditions et aussi facilement que dans leur pays. Il est composé actuellement des 27 États membres de l’Union européenne (qu’ils fassent partie de la zone euro ou non) ainsi que de l’Islande, de la Norvège, du Liechtenstein, de la Suisse et de Monaco.

Pour mener à bien ce projet, les banques européennes ont mis en place en juin 2002 le Conseil européen des paiements (European Payments Council ou EPC) qui procède à la définition de nouveaux instruments de paiement adaptés à un marché domestique de la dimension de la zone euro...

Lire la chronique de Nadia Antonin sur le site ANDESE, Association Nationale des Docteurs ès Sciences Economiques et en Sciences de Gestion

mardi 19 octobre 2010

SEPA, la réalité de la mise en place : le 17 novembre aux journées d'étude de l'AFTE 2010

Logo Journées d'Étude 2010Journées d'Étude 2010 : Les défis d'une fonction élargie | Association Française des Trésoriers d'Entreprise (AFTE)

Mardi 16 et mercredi 17 novembre 2010
28, rue Saint Dominique 75007 Paris



Mercredi 17 novembre 2010 à 14h30
NEOFI SOLUTIONS – SEPA, la réalité de la mise en place


Animateur : Xavier Petit, Adjoint au directeur de la trésorerie, VIVENDI
Sothon Hua, Co-fondateur, NEOFI SOLUTIONS

Eric Maillet, Directeur projets à la direction des systèmes d’informations, AG2R LA MONDIALE
témoignera de l'intérêt d'utiliser la solution NEOFI Link pour le passage au SEPA


Programme complet des journées et inscription : http://www.afte.com/fr/node/8228

Date butoir SEPA : La BCE souhaite repousser les échéances jusqu'en novembre 2013

D'après un discours de Gertrude Tumpel-Gugerell, membre du Conseil exécutif de la BCE au cours d'une réunion en déplacement de l'European Payments Council à Bruxelles, le 14 octobre 2010

S'agissant de la date de fin de migration des instruments de paiement européens, la BCE (Banque Centrale Européenne) a toujours une préférence pour fixer deux dates distinctes pour le virement SEPA et le prélèvement SDD (SEPA Direct Debit).

Sur la base d'une évaluation des efforts jugés nécessaires pour la migration, la BCE souhaite établir la date de fin de migration pour les virements à fin novembre 2012 et celle des prélèvements à fin novembre 2013.

Toutefois, la date de fin réelle de la migration vers le SEPA sera fixée par le Conseil Européen et le Parlement Européen par le biais de la procédure de co-décision.


Lire le discours complet sur le site de la BCE

lundi 18 octobre 2010

Fichiers bancaires : la migration Etebac expliquée en sept points (01netPro)

Suite à l’arrêt programmé, fin 2011, du réseau public X25 d’Orange, 90 000 entreprises vont devoir s'appuyer sur un nouveau protocole pour continuer à échanger des fichiers avec leurs banques.

Etebac, le protocole de communication standard entre les banques et les entreprises en France via le réseau public X25, va disparaître. Son arrêt est programmé pour septembre 2011. Banques et entreprises vont donc devoir utiliser de nouveaux protocoles d’échange de fichiers informatiques pour communiquer entre elles. La Fédération nationale des tiers de confiance a récemment publié un guide intitulé Au-delà de la migration Etebac, évoquant quelques bonnes pratiques à suivre dans ce contexte.
A moins d’un an de l’échéance, plusieurs questions se posent aux entreprises qui utilisent encore quotidiennement les vieux protocoles Etebac 3 et 5, parfois sans le savoir, puisque ces mécanismes sont intégrés à leur progiciel de gestion ou de trésorerie...

Lire l'article complet dans 01net Pro

vendredi 15 octobre 2010

L’overdose d’harmonie en Europe (Les Echos)

Par Mojmir Hampl

Mojmír Hampl est Vice-Gouverneur de la Banque Nationale Tchèque et membre du Comité Economique et Financier de l’UE.
L’un des piliers du marché unique de l’Union Européenne est l’harmonisation. A première vue, c’est tout à fait logique. Il est plus facile pour le capital et le travail de trouver leur meilleur usage dans des systèmes harmonisés.

PRAGUE – Hélas ! Le zèle unificateur de certains Europhiles a trop souvent dépassé les limites de la raison économique, et même du bon sens. Plus d’unification et d’harmonisation n’impliquent pas forcément plus de solutions efficaces – ou même raisonnables – aux problèmes de l’Union Européenne...

Lire le billet complet dans le Cercle Les Echos : L’overdose d’harmonie en Europe | Le Cercle Les Echos

jeudi 14 octobre 2010

SEPA : Le bogue caché de l'an 2011

Chronique de Michel Costandi dans CFO-News du 14 octobre 2010

Les impacts des nouvelles normes européennes de paiement sur le système d'information des entreprises semblent être sous-estimés, voire méconnus. Derrière ce que beaucoup limitent à un simple changement de plateforme de communication bancaire, se cachent des ramifications qui touchent plusieurs briques essentielles du système d'information. Le manque flagrant d'information, le nombre d'entreprises concernées et la proximité des échéances laissent présager une migration en catastrophe.

Un récent sondage (1) du magazine CIO Online dédié aux DSI (http://www.cio-online.com) montre non seulement que moins de 9% des votants estiment leur système d'information adapté aux nouvelles règles de paiements dématérialisés, mais que plus de 40% d'entre eux ne sait même pas en quoi consiste un échange SEPA (Single Euro Payments Area). Et il y a fort à parier que parmi ceux qui s'estiment prêts, une bonne partie a totalement sous-estimé ce projet et va au-devant d'adaptations et de réajustements d'urgence.

La conjonction du démantèlement du réseau X25 et de la normalisation européenne des instruments de paiement (virements, prélèvements et paiements par cartes) induit des changements profonds dans une grande partie du système d'information. Les échéances proches (fin novembre 2011 pour l'arrêt de X25, fin 2011 pour les virements SEPA et fin 2012 pour les prélèvements SEPA) et le fait que ces deux chantiers touchent les mêmes canaux de transmission encourage à considérer les deux projets lors des décisions d'investissement. Ces changements et leurs multiples impacts font l'objet d'appréciations plus ou moins évidentes car ils interviennent dans des couches, des progiciels et des fonctions métier différentes. Ceux qui ont mis en place une cellule transversale sur le sujet l'ont bien compris. Encore faut-il que cette cellule soit dotée des moyens de travailler avec un même niveau de compétence sur toutes ces parcelles du système :

La couche de transport
Les télétransmissions bancaires actuelles s'appuient majoritairement sur des liaisons X25. L'arrêt programmé de Transpac par France Telecom, annoncé pour fin septembre 2011, oblige banques et entreprises à se tourner d'ici-là vers des protocoles de transmission basés sur internet (IP) ou sur des réseaux spécialisés tels que SWIFTNet.

Le protocole de transmission
Pour plus de 90 000 entreprises en France, la télétransmission de fichiers entre l'entreprise et ses banques repose sur les protocoles ETEBAC (Echanges Télématiques Banques-Clients). Or ces protocoles sont d'une part liés au réseau X25 et d'autre part prévus pour véhiculer des fichiers comportant des enregistrements de longueur fixe, ce qui ne convient plus au transport des fichiers XML imposés par le SEPA. Les protocoles qui se mettent en place sont principalement EBICS (Electronic Banking Internet Communication Standard) ou SWIFTNet.

Les formats de fichiers
Les formats actuels des flux échangés entre les entreprises et les banques suivent des normes nationales (CFONB en France, normalisés par le Comité Français d'Organisation et de Normalisation Bancaires). Le SEPA impose le format XML (eXtended Markup Language), normalisé par ISO (Organisation Internationale de Normalisation) selon la norme ISO 20022. Les applications qui génèrent des ordres de virements et de prélèvements doivent donc prendre en charge ces nouveaux formats. Par ailleurs, la présence dans ces nouveaux formats de champs pouvant recevoir des informations destinées à faciliter le rapprochement suppose que ces libellés enrichis, identifiants de bout en bout et autres références comptables soient dûment alimentés.

Des références de bout en bout n'ont d'intérêt que si elles sont effectivement gérées de bout en bout. La qualité du rapprochement peut être grandement améliorée si les avis d'opérés, les relevés de comptes reçus des banques comportent les références initialement insérées dans les ordres de virements et de prélèvements. Les outils de rapprochement doivent de plus être en mesure d'exploiter ces nouveaux champs présents dans les nouveaux formats.

Les identifiants de comptes bancaires
L'élargissement du critère de domesticité à la zone SEPA (32 pays d'Europe) s'accompagne d'une homogénéisation de la codification des comptes et des établissements bancaires. Le RIB français, comme les identifiants nationaux de chaque pays (BBAN ou Basic Bank Account Number) sont remplacés par une codification internationale des numéros de comptes (IBAN, International Bank Account Number) et une codification internationale des établissements bancaires (BIC, Bank Identifier Code). Le simple remplacement du RIB par des codes IBAN et BIC est en réalité un chantier comparable à ceux de l'euro ou de l'an 2000. Il faut désormais saisir, stocker et exploiter des codes de respectivement 34 et 11 caractères partout où il y avait des RIB sur 21 caractères : Fournisseurs, clients, salariés, organismes sociaux ou gouvernementaux et autres partenaires. On touche ainsi à la structure des référentiels du système d'information.

Une fois ces champs présents il reste à les renseigner. Considérer ce changement comme une simple moulinette à usage unique que l'on peut sous-traiter puis oublier c'est ne pas prendre en compte le cycle de vie des BIC. Ceux-ci sont en effet liés à la structure organisationnelle et géographique de chaque banque. Un répertoire mondial est géré par SWIFT et sa mise à jour est mensuelle. Pour la France, la Banque de France met à disposition le Fichier des Guichets Domiciliataires (FGD).

Lire à ce sujet mon article  "BIC/IBAN, la réalité de la mise à jour des références bancaires dans vos bases de données" paru dans La Lettre du Trésorier Numéro 263 : http://www.afte.com/files/afte/Let263_p22-24.pdf 

Difficulté à adapter simultanément tous les progiciels
Tous ces changements impliquent des montées de versions ou des développements dans plusieurs applications du système d’information. Il existe heureusement une alternative à ce « big bang », l'intergiciel. Inséré entre les applications financières et la plateforme de communication bancaire, il prend en charge les transcodifications et les reformatages (CFONB vers SEPA) en liaison avec les différentes applications et gère un référentiel unique IBAN/BIC. Il devient ainsi possible de conserver les applications existantes inchangées tout en gérant des flux SEPA bidirectionnels avec les banques, et ce, le temps nécessaire pour adapter ou migrer ses progiciels financiers vers des versions compatibles SEPA.

Lire à ce sujet l'article "SEPA, IBAN/BIC, ETEBAC : Comment migrer sans tout changer en même temps" sur mon blog : http://michelcostandi.blogspot.com/2010/03/sepa-ibanbic-etebac-comment-migrer-sans.html

Un nombre important de chantiers
Enfin, avec plus de 90 000 entreprises qui doivent lâcher ETEBAC pour EBICS ou SwiftNet d'ici un an, les éditeurs de logiciels et les sociétés de services pourront-ils répondre convenablement à toutes les demandes dans les délais impartis ?

Autre goulet d'étranglement, les banques, qui doivent elles-mêmes adapter leurs systèmes et avec lesquelles les entreprises devront établir de nouveaux contrats de télé-transmission, adapter les mandats de prélèvements, revoir les pouvoirs bancaires, mettre en place les certificats et autres signatures électroniques, tester les connexions et valider les fichiers transmis.

Les banques devront sans doute supporter quelques temps les formats actuels, quitte à réaliser les conversions pour le compte (ou aux frais) de leurs clients. A moins que le parlement européen n'accorde un sursis…

Michel COSTANDI
Consultant, chef de projets chez NEOFI Solutions

(1)      Sondage CIO Online :

Où en est la mutation de votre SI aux échanges compatibles SEPA ?
Les quoi ???
43,5%
On a commencé à faire l'étude d'impact sur le SI
34,8%
L'entrée des références BIC/IBAN des fournisseurs et des clients est en cours
8,7%
L'entrée des références BIC/IBAN est achevée
4,3%
Le SI est adapté aux nouvelles règles de paiements dématérialisés
8,7%

[video] Les avantages des nouveaux moyens de paiement (MEDEF)

                                                                                                               

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Bernard Dutreuil, Directeur Systèmes et moyens de paiement à la Fédération Bancaire Française (FBF), revient sur le SEPA (Single Euro Payment Area), en rappelant ce que c’est précisément et en soulignant les avantages que ce nouveau dispositif représente pour les entreprises, ainsi que les modifications qu’il implique.

Source MEDEFtv

Résultats d'une nouvelle enquête sur l'état du marché européen des paiements

Le Financial Services Club vient de publier les résultats de sa dernière enquête sur le marché européen des paiements, montrant que les professionnels des paiements sont "extrêmement déçus" par les progrès vers l'harmonisation et la régulation d'un marché européen intégré des paiements.

La précédente enquête avait été effectuée il y a un an et les progrès sont maigres.


L'enquête a été menée auprès de 322 personnes représentant 22 pays. Elle dresse notamment un bilan de la Directive sur les Services de Paiement (DSP) et du projet SEPA un an après leur entrée en vigueur et analyse séparément les réponses des banquiers et des non-banquiers, ce qui montre des divergences de perception.
Le rapport complet (en anglais) est téléchargeable (PDF, 2Mo, 44 pages) à partir du blog du FS Club

mercredi 13 octobre 2010

[video] SEPA, mode d'emploi (CGPME)


Durée : 2' 23"

Le SEPA (Single Euro Payments Area - Espace unique de paiement en euros) est un projet de la communauté bancaire européenne. Il s'inscrit dans le prolongement du passage aux pièces et billets en euros. L'ambition est de créer une gamme unique de moyens de paiement en euros, commune à l'ensemble des pays européens, afin que les consommateurs, les entreprises, les commerçants et les administrations puissent effectuer des paiements dans les mêmes conditions partout dans l'espace européen, aussi facilement que dans leur pays.
Ce film présente le point de vue des entreprises et celui des banques sur le SEPA.

Source : CGPME

Eurosystème publie des cadres de surveillance pour le virement (SCT) et le prélèvement (SDD)

L'Eurosystème, qui comprend la Banque Centrale Européenne (BCE) et les 16 banques centrales nationales de la zone euro (BCN), a publié aujourd'hui la version finale du "Cadre de surveillance pour les dispositifs de virements» et le «Cadre de surveillance pour les dispositifs de prélèvements". Ces nouveaux cadres contribueront à renforcer la solidité et l'efficacité des virements et des prélèvements en mettant en évidence les risques qui pourraient avoir un impact global sur la confiance des utilisateurs dans les instruments et donc dans la monnaie unique.
La publication de ces cadres fait suite à une consultation publique, qui a eu lieu entre le 10 août et le 10 novembre 2009, et qui était destinée à recueillir les commentaires des parties intéressées.. Tous les commentaires reçus, ainsi qu'un résumé des plus pertinents et les réponses de l'Eurosystème, sont disponibles (en anglais) sur le site Internet de la BCE : http://www.ecb.eu/press/pr/date/2010/html/pr101013.en.html

mardi 12 octobre 2010

De l'importance d'une bonne collaboration entre le DAF et le DSI

Dans l'environnement économique difficile d'aujourd'hui, les directeurs financiers jouent un rôle essentiel dans le processus décisionnel informatique de nombreuses entreprises. Alors même que chaque dépense est passée au peigne fin, les directeurs financiers ont besoin d'un retour sur investissements quantifiable, dans un délai précis...

Lire l'article sur le blog DAF et Achats : http://clubdaf.blogspot.com/2010/09/de-limportance-dune-bonne-collaboration.html

samedi 9 octobre 2010

Les entreprises réclament une révision des prix du prélèvement

Par Frédérique Garrouste le 30/09/2010

Elles se prévalent de la remise en cause récente de la commission interbancaire sur le chèque pour demander un schéma européen révisé.

Lire l'article L'AGEFI : http://www.agefi.fr/articles/Les-entreprises-reclament-revision-prix-prelevement-1151767.html

Publication par l'AFTE des réponses au questionnaire SEPA T2 2010

Comme chaque trimestre depuis juillet 2008 (à l’exception de fin 2009), l’AFTE interroge ses adhérents afin d’évaluer l’état d’avancement des projets SEPA dans les entreprises.
Ce trimestre, 131 entreprises ont répondu. Si les réponses apportées ne font que confirmer les tendances de l’enquête précédente, la nouveauté est que le nombre d’entreprises ayant émis des SCT a presque doublé, signe que le SEPA avance.

Télécharger le document : http://www.afte.com/files/afte/QUESTIONNAIRE_SEPA_T2_2010.pdf

Les questionnaires précédents : http://www.afte.com/enquetes/1455

mercredi 6 octobre 2010

"L'Europe doit légiférer" pour sauver le virement et le prélèvement SEPA

Au cours d'une conférence à Bruxelles, un membre exécutif de la Banque Centrale Européenne a regretté la lenteur de l'adoption des instruments de paiement normalisés pour 32 pays dans la Single Euro Payments Area (SEPA) et a souhaité l'instauration d'une date butoir par le législateur européen.

Mme. Tumpel-Gugerell constate l'échec de la migration auto-régulée avec une échéance qui avait été fixée par les banques à fin 2010 et qui sera impossible à tenir. Le projet SEPA ne couvre à ce jour que 8.8 % des virements et 0.05 % des prélèvements effectués dans la zone euro.

Mme. Tumpel-Gugerell estime que le parlement européen doit légiférer pour fixer une date butoir à la migration des instruments de paiement nationaux sous peine d'assister à l'échec du programme SEPA.

mardi 5 octobre 2010

Moyens de paiement| Artesi Île de France

Moyens de paiement

Le paiement des dépenses locales s'effectue progressivement selon les nouvelles normes européennes

Dans le cadre de la politique régionale, en associant ses partenaires et les acteurs régionaux publics et privés, ARTESI Ile-de-France favorise l'émergence de la société de l'information en Ile-de-France et contribue à l'appropriation des technologies de l'information et de l'internet.

Lire l'article : Moyens de paiement| Artesi Île de France

Gestion de trésorerie : Enjeux, opportunités et risques pour l’Europe

La gestion de trésorerie est en pleine mutation. Quels sont les enjeux, opportunités et risques pour l’industrie de la gestion en Europe ?

Lire l'article CFO News : Gestion de trésorerie : Enjeux, opportunités et risques pour l’Europe

vendredi 1 octobre 2010

L'acquiring cartes à l'heure du SEPA. Une conférence de Publi-News le 1er décembre 2010

Le SEPA impacte le métier de l'acquisition cartes et crée une véritable effervescence sur le marché : concentration et recentrage des banques, développement du cross border acquiring, montée en puissance des opérateurs et autres établissements de paiement, et donc nouvelle concurrence avec les banques.

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