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dimanche 31 juillet 2011

Mardi 15 et mercredi 16 novembre 2011 Les Journées de l’AFTE

• Trésoriers, qui êtes-vous ?
• Bâle III, Solvency II … vers une réforme du système financier
• Ateliers – Moyens de paiement, Cash Management, Gestion des risques
• Trésoriers, what else ?

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jeudi 21 juillet 2011

Fin programmée du Minitel dans moins d'un an

Par Emmanuelle TRÉCOLLE (AFP, 20/07/2011)

PARIS — Après 30 ans de bons et loyaux services, le Minitel, invention française qui a équipé jusqu'à neuf millions de foyers dans l'Hexagone, va disparaître définitivement mi-2012, succombant définitivement au succès d'internet.
Avec l'essor de la Toile, la fin du petit cube en plastique qui permettait de trouver un numéro de téléphone, s'inscrire à l'université, acheter par correspondance ou consulter les messageries "roses" qu'il contribua à populariser, avait déjà été proclamée à plusieurs reprises.

France Télécom, qui l'a lancé en 1982, lui a finalement accordé un dernier sursis de neuf mois pour le laisser mourir de sa belle mort le 30 juin 2012.
L'opérateur a retenu officiellement cette date pour "l'arrêt technique de son offre X25", le nom de code utilisé par ses ingénieurs pour désigner le réseau qui fait fonctionner le Minitel, que France Télécom Orange prévoyait jusqu'ici de fermer le 30 septembre 2011.
"Nous avons décidé de repousser cet arrêt au 30 juin 2012 pour apporter plus de confort aux éditeurs qui doivent migrer (leurs services vers internet)", selon un porte-parole d'Orange. "Même si le Minitel fait toujours du chiffre d'affaires, les usages et le trafic sont en nette décroissance. Il se dirige vers une mort naturelle", ajoute-t-il.
La mort du Minitel marquera la fin de ce qui fut vanté à ses débuts comme une "révolution télématique", avec des terminaux dédiés, austères mais solides et peu onéreux, s'ouvrant en un tour de main pour laisser apparaître un écran et un clavier, à partir desquels on accédait à un réseau vidéotexte.

Le Minitel a connu son apogée en 2002, équipant alors neuf millions de foyers et entreprises. Mais il n'a jamais réussi à s'exporter au-delà des frontières françaises.
Fin 2010, il ne restait plus que 810.000 terminaux classiques en circulation. Le service était par ailleurs utilisé par 950.000 personnes sur ordinateur, grâce à un logiciel lancé en 2000 qui permettait d'y accéder via internet mais va également disparaître.
Le chiffre d'affaires du Minitel a atteint son point culminant à la fin des années 1990 avec un milliard d'euros de revenus, mais il n'a cessé de décliner depuis. Il est tombé l'an dernier à 30 millions d'euros brut, sur lesquels France Télécom "reverse 85% aux éditeurs", souligne l'entreprise.

Début 2009, France Télécom et PagesJaunes, qui voulaient arrêter son service le plus populaire, l'annuaire 3611, avaient dû faire marche arrière et reporté la date fatidique, devant les protestations des utilisateurs.
Si l'annuaire reste un des services phare du Minitel, il ne permettait plus l'accès qu'à 1.880 services fin 2010 (dont 37% services pratiques, comme 3615 Météo ou 3617 Argus, 23% de services bancaires, 27% de services pour les professionnels et 13% de jeux), loin des 25.000 proposés en 1996-1997.

Beaucoup d'entreprises ont en effet quitté le navire: il n'est aujourd'hui plus possible d'acheter un billet Air France ou SNCF sur le Minitel, ni de consulter les résultats du baccalauréat.

Même les grandes banques qui y proposaient la consultation des comptes commencent à déserter. Ainsi, LCL a fermé son service le 30 juin, faute de trafic suffisant, mais l'ex-Crédit Lyonnais a tout de même pris la peine de prévenir de ce changement les utilisateurs réguliers par courrier.

Aux derniers aficionados qui n'auraient pas une âme de collectionneur, Orange propose de ramener leur Minitel à l'agence la plus proche. Il finira démantelé et recyclé.

mardi 12 juillet 2011

3SKey : Interview d'Arnaud Boulnois, directeur de SWIFT France


Interview réalisée par Michel Costandi  pour Finyear www.finyear.com, parue dans le numéro 3 du 31 mai 2011



Arnaud BOULNOIS, directeur de SWIFT France
Lancée à l’occasion du SIBOS 2010, 3SKey est la solution de signature personnelle développée par SWIFT pour le compte de la communauté bancaire française. A l’heure où des milliers d’entreprises françaises sont en train d’abandonner le protocole Etebac au profit de nouvelles solutions telles que SWIFTNet ou EBICS, 3SKey s’impose comme le nouveau standard de signature personnelle pour les trésoriers d’entreprise.

Que signifie cet acronyme et quel est le principe de 3SKey ?
Arnaud Boulnois : 3SKEY signifie “SWIFT Secure Signature Key”. Il s’agit d’une solution de signature personnelle multi bancaire et interopérable sur tout type de réseau. 3SKey répond parfaitement aux besoins des acteurs du secteur bancaire et de leurs clients. Pour les entreprises, 3SKey est un moyen de signer les fichiers de paiements qu’elles transmettent à leurs banques grâce un système de signature unique et de gérer leurs relations avec leurs différentes banques de manière plus efficace.

Quelle gestion faut-il prévoir pour les tokens et pour les certificats ? Quelles sont les durées de vie, comment se passe le renouvellement d'un certificat auprès de plusieurs banques ?
AB : Les tokens 3SKey sont distribués par les banques. Les utilisateurs doivent activer les tokens sur le portail web 3SKey, puis les déclarer auprès de l’ensemble des banques avec lesquelles ils souhaitent échanger. Après 3 ans, l’utilisateur doit procéder au renouvellement du token. Cette opération s’effectue de manière transparente vis-à-vis des banques.
Y a-t-il une corrélation entre les pouvoirs et les certificats ?
La gestion des pouvoirs bancaires (et l’association token/pouvoir) est une prérogative du système d’information des banques. C’est elle qui gère la corrélation avec le certificat.
Comment se passe la révocation ? Où sont gérées les listes de révocation ?
La révocation est à l’initiative de l’entreprise qui révoque le certificat sur le portail 3SKey. Les banques accèdent aux listes de révocation mises à disposition en temps réel par SWIFT.
3SKey est-il vraiment utilisable indifféremment avec les protocoles EBICS TS et SWIFTNet ?
3SKey est multi-canal et peut donc être utilisé avec les protocoles SWIFTNet et EBICS TS, mais également sur FTP(s) et web-banking, entre autres. Il est important de préciser que la combinaison de 3SKey et de FileAct constitue pour le trésorier d’entreprise une solution a minima isopérimètre pour le remplacement d’ETEBAC 5, en particulier pour ce qui est de la non-répudiation, du rôle de tiers de confiance et de la signature personnelle bien-sûr.
A qui doit-on s'adresser pour mettre en place 3SKey ?
Les banques se chargent de la distribution de 3SKey. 

Quelles sont les banques qui supportent 3SKey à ce jour ? La prise en charge de 3SKey est-elle au même niveau dans toutes les banques ?
3SKey a immédiatement été adopté et recommandé à leurs clients par les plus importants groupes bancaires présents en France. Fin 2010, les banques suivantes se sont engagées à accepter 3SKey : Banque Espírito Santo et de la Vénétie, Barclays France, BBVA, BNP Paribas, BRED Banque Populaire, Citi, Crédit Agricole, HSBC France, La Banque Postale, Natixis et Société Générale. Depuis, elles ont été rejointes par Neuflize OBC, CA-CIB, Arkea, ING, Sumitomo Mitsui Banking Corporation, Bank of Tokyo-Mitsubishi, Mizuho Corporate Bank.
La prise en charge peut varier selon le canal couvert (SWIFT, EBICS, FTP, Web-banking).

Quels sont les coûts initiaux et récurrents de cette solution ?
Les tarifs sont variables d’une banque distributrice à une autre. 

Depuis ETEBAC 5 la France est pionnière en matière de signature électronique personnelle des fichiers bancaires. Le souci de la sécurité est-il équivalent dans les autres pays d'Europe par exemple ?
La France a été un laboratoire pour 3SKey puisque c’est ici que SWIFT a testé avec succès sa solution de signature personnelle. Le souci de sécurité est partagé par l’ensemble des banques, mais les habitudes et les outils peuvent varier d’un pays à un autre. Malgré cela, nous remarquons une convergence vers les solutions de signature électronique personnelle.
Quelles sont les perspectives d’évolutions techniques de la signature 3SKey ?
SWIFT est attentif à l’évolution des besoins des trésoriers. Nous suivons par exemple de près le développement de l’utilisation des nouveaux outils mobiles comme les tablettes et les smartphones. Nous travaillons également sur le besoin de sécurisation accrue des accès vers les sites de web-banking.
Quels obstacles restent à franchir pour que 3SKey s'impose comme le standard ? Quelles seront les clés du succès de cette solution universelle de signature ?
L’adoption par les banques et les entreprises en France est un succès, la deuxième étape consistera à développer l’adoption de 3SKey à l’international, plusieurs banques à l’étranger ont déjà adopté cette solution, notamment poussées par de grandes entreprises françaises. 3Skey possède tous les atouts pour devenir le standard de l’industrie financière pour la signature personnelle.
Le mot de la fin ?
Toutes les informations à propos de 3SKey sont disponibles sur le site www.3skey.com. Ce site propose notamment des supports vidéo en français pour faciliter l’installation et l’activation des tokens 3SKey.

Propos recueillis par Michel COSTANDI, Consultant chef de projets chez NEOFI Solutions, société spécialisée dans l’intégration et l’interopérabilité des applications financières, qui propose, dans le cadre du SEPA, des solutions optimisées de mise en conformité et de communication bancaire.
www.neofi-solutions.com

[video] Assur'IT : L'hamonisation européenne des protocoles de paiement chez IBP Banque Populaire



Depuis quelques temps, l'harmonisation européenne des moyens de paiement touche banquiers et assureurs.

Le secteur doit donc s'adapter aux innovations et notamment au SDD (SEPA Direct Debit : prélèvement européen qui remplace depuis 2010 le prélèvement français actuel) aux impacts importants, notamment en terme de dématérialisation. Les compagnies doivent donc s'attendre à des changements IT afin d'effectuer cette migration vers ces nouveaux protocole de paiement.

Pour en parler, Assur'It reçoit Eric Collomb, directeur MOA chez IBP Banque Populaire, il est accompagné de Thomas Douchez, Expert IT chez Atos Wordline.

vendredi 8 juillet 2011

Fin X 25 : actualités

Par le Community Manager de La Communauté des trésoriers d'entreprise (Natixis) (juin 2011)

La communauté bancaire à travers le CFONB préconise d’une part l'arrêt des échanges ETEBAC pour la fin de l'année 2011, les infrastructures communautaires ETEBAC seront en effet démantelées début 2012.

Elle précise d’autre part que la fin de la personnalisation des cartes ETEBAC 5 est fixée au 30 septembre 2011 , la gestion des preuves s'achève, elle, à la fin de l'année 2011.

Lire le billet dans La Communauté des trésoriers d'entreprise

Le SEPA : Où en est-on ?

Par Joël Quéré, Directeur Business Development d’ATHIC (source : infoDSI 07/07/2011)

A l’heure où l’Europe traverse une crise identitaire sur la gouvernance économique, le plan SEPA est actuellement dans une étape intermédiaire. En France, après le démarrage du virement (SCT ou SEPA Credit Transfer) et du prélèvement (SDD ou SEPA Direct Debit), les dates butoirs d’arrêt des moyens de paiement nationaux sont encore incertaines (achèvement de la migration pour le virement en juin 2013 et juin 2014 pour le prélèvement). Cette évolution qui parait inéluctable, du fait de l’intégration à l’échelle européenne des banques centrales ne deviendra cependant réellement concrète qu’avec la décision d’arrêter les systèmes de paiement nationaux (...)

Lire l'article dans infoDSI

dimanche 3 juillet 2011

La prolongation d’ETEBAC va-t-elle retarder l’adoption des protocoles de nouvelle génération ?

Source : bfinance (30/06/2011)

À en croire les banques, les efforts déployés depuis plusieurs mois pour accompagner la migration vont être maintenus avec l’objectif de rendre toutes les entreprises opérationnelles avant la fin de l’année. Les banques relaient ainsi les recommandations du Comité français d’organisation et de normalisation bancaires (CFONB) faites en réaction à la décision d’Orange Business Service de repousser l’échéance de l’entretien du réseau X25 jusqu’au 30 juin 2012, pour permettre aux entreprises d’achever leur migration dans de bonnes conditions. Si l’arrêt du support technique se fait moins menaçant à court terme, la communication des derniers mois autour de la date butoir à l’automne 2010 a produit (...)

Lire l'article dans bfinance

vendredi 1 juillet 2011

Le SEPA (Single Euro Payments Area) est opportunité pour les PME

Par Josué N'TIA, Le Cercle Les Echos
Neuf ans après la première mise en circulation de l’euro c’est-à-dire le 1er janvier 2002, les paiements électroniques de faible montant, dits de détail, continuaient d’être traités de manière différente au sein de la zone euro jusqu'à fin 2008 (...)

Lire l'article dans Le Cercle Les Echos

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